By Antoine Vauchez & Pierre France
Translated by Meg Morley
Foreword by BY Samuel Moyn
Ithaca, Cornell University Press, 2021
Publication date: 01/15/2021
Pages: 204
The Neoliberal Republic traces the corrosive effects of the revolving door between public service and private enrichment on the French state and its ability to govern and regulate the private sector. Casting a piercing light on this circulation of influence among corporate lawyers and others in the French power elite, Antoine Vauchez and Pierre France analyze how this dynamic, a feature of all Western democracies, has developed in concert with the rise of neoliberalism over the past three decades.
Based on interviews with dozens of public officials in France and a unique biographical database of more than 200 civil-servants-turned-corporate-lawyers, The Neoliberal Republic explores how the always-blurred boundary between public service and private interests has been critically compromised, enabling the transformation of the regulatory state into either an ineffectual bystander or an active collaborator in the privatization of public welfare. The cumulative effect of these developments, the authors reveal, undermines democratic citizenship and the capacity to imagine the public good.
La République néolibérale retrace les effets corrosifs de la porte tournante entre le service public et l’enrichissement privé sur l’État français et sa capacité à gouverner et à réguler le secteur privé. Jetant un éclairage perçant sur cette circulation d’influence parmi les juristes d’entreprise et d’autres membres de l’élite du pouvoir français, Antoine Vauchez et Pierre France analysent comment cette dynamique, caractéristique de toutes les démocraties occidentales, s’est développée de concert avec la montée du néolibéralisme au cours des trois dernières décennies.
À partir d’entretiens avec des dizaines de fonctionnaires en France et d’une base de données biographiques unique de plus de 200 fonctionnaires devenus avocats d’affaires, La République néolibérale explore comment la frontière, toujours floue, entre le service public et les intérêts privés a été gravement compromise, permettant la transformation de l’État régulateur en un spectateur inefficace ou en un collaborateur actif de la privatisation du bien-être public. L’effet cumulatif de ces développements, révèlent les auteurs, mine la citoyenneté démocratique et la capacité d’imaginer le bien public.
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