Centre européen de sociologie et de science politique

Gisèle Sapiro (Direction) Cécile Rabot (Direction), Paris, CNRS éditions, 31 août 2017.

Alors même que l’activité d’écrivain tend à se professionnaliser, les auteurs connaissent aujourd’hui une précarisation: rares sont celles ou ceux qui parviennent à vivre uniquement de leur plume. Certains exercent un autre métier plus ou moins lié à l’écriture (enseignement, édition, écriture de scénarios, etc.), qui est leur source de revenus principale. Pour d’autres, les activités connexes occasionnelles – lectures-débats, résidences, ateliers d’écriture – constituent une ressource économique de plus en plus importante.

C’est sur ces activités et les échanges quelles impliquent avec d’autres médias, théâtre, cinéma, musique, qu’est centré le présent ouvrage.

Quel est le rôle de ces interactions dans le processus de reconnaissance littéraire? Comment s’articulent-elles avec l’écriture? Comment sont-elles prises en compte et/ou en charge par les intermédiaires et représentants des écrivains: éditeurs, libraires, bibliothécaires, organisateurs de manifestations littéraires, sociétés d’auteurs?
La première enquête de fond sur les conditions d’exercice du métier d’écrivain aujourd’hui en France.

Gisèle Sapiro est sociologue, directrice de recherche au CNRS et directrice d’étude à l’EHESS. Elle est notamment l’auteur de La Guerre des écrivains, 1940-1953 (1999) et de La Responsabilité de l’écrivain (2011).

Sociologue, Cécile Rabot est maîtresse de conférences en sciences de ¡’information et de la communication et responsable du master Métier du livre et de l’édition à l’Université Paris Nanterre La Défense. Elle est l’auteur de La Construction de la visibilité littéraire en bibliothèque (2015).