Jeudi 14 novembre 2019, salle 6.040 (6e étage), Campus Condorcet bâtiment de recherche Sud, 5 cours des Humanités 93322 Aubervilliers cedex (Métro 12, Front Populaire)
Parisa Pajoohandeh : Les trois pôles du cinéma iranien : les enjeux d’une triangulation tissée (1979-2013) (en visioconférence)
Cette intervention reprend les résultats d’une thèse soutenue à l’Université Paris 3- Sorbonne Nouvelle en 2017 (dir : Kristian Feigelson). Elle porte sur l’industrie cinématographique iranienne. En distinguant trois pôles différenciés du cinéma iranien (« cinéma officiel », « cinéma de l’exil » et « cinéma alternatif »), l’auteure tente, dans une perspective historique, de cerner l’apport de chacun de ces pôles dans la construction d’une « identité » du cinéma iranien. Structurée autour de trois parties, cette présentation questionne, tout d’abord, le statut de l’image animée et l’iconographie dans l’islam chiite, son rôle dans un cinéma pré-révolutionnaire pour se concentrer ensuite, sur la place et la fonction de ces trois figures du cinéma depuis la révolution de 1979 jusqu’à 2013.Une place importante de cette présentation est consacrée, enfin, au « cinéma en exil » et au « cinéma alternatif », depuis 1979, où il sera question plus particulièrement des conditions de leur production et de leur circulation tant en Iran qu’à l’international.
Parisa Pajoohandeh est docteure en Études Cinématographiques et Audiovisuelles de l’Université Sorbonne- Nouvelle Paris III en France. Elle est spécialiste du cinéma iranien postrévolutionnaire. Elle a soutenue sa thèse en décembre 2017 sur « Les trois pôles du cinéma iranien : les enjeux d’une triangulation tissée (1979-2013) ». Elle possède de nombreuses années d’expérience professionnelle dans le secteur audiovisuel chez CTV (Télévision canadienne). Elle poursuit également un projet de post-doctorat intitulé « Alternative Cinema – A fragment of plural – identity » pour l’année 2020 au Canada. Elle travaille présentement sur son deuxième court-métrage “Nowhere Land” au Canada.